À quoi reconnaît-on un bon biographe ?

Dix conseils pour bien choisir son biographe


1 - Il vous écoute


Discutez tranquillement avec lui et déterminez si le « courant » passe entre vous, s'il vous met en confiance. Il va écrire votre biographie et saura à peu près tout de vous, alors vous devez sentir une véritable osmose ; il lui faudra se glisser dans votre peau. A-t-il la qualité d'écoute que vous attendez de lui ? Ce point est réellement crucial.
 

2 - Il sait écrire


Cela paraît évident... mais ça ne coûte rien de le vérifier ! Il doit avoir publié au moins un livre, fut-ce à compte d'auteur. Et encore est-ce là un maigre bagage mais convenons que c'est tout de même le minimum ! Il doit vous montrer cet ouvrage. Lisez quelques pages, vérifiez qu'elles ne comportent aucune faute de syntaxe ou d'orthographe et que cela vous convient.
 

3 - Il ne vous impose pas son style


Il vous accompagne dans l'écriture mais c'est VOTRE livre, VOTRE vie, donc ce sont vos mots qu'il utilise, en améliorant votre style juste ce qu'il faut, si besoin. Le meilleur compliment que je puisse entendre c'est quand les proches de mon client narrateur lui disent : "On voit bien que c'est toi qui l'a écrit". Tel est le rôle du "nègre" : apporter sa compétence en écriture mais s'effacer derrière le narrateur.
 

4 - C'est un vrai professionnel, en règle


Il ne « bricole » pas au fond de son garage, il a pignon sur rue. Travailleur indépendant, il dispose d'un numéro de SIRET, son « immatriculation » officielle. Ou alors il est salarié d'une entreprise (dans ce cas : laquelle ?) mais ces structures sont plus lourdes et plus onéreuses que l'intervention d'un biographe indépendant, sauf quelques structures low cost qui vous envoient un biographe quelques heures au pas de charge, lequel rédigera, au mieux, un résumé de votre vie. Le biographe professionnel peut (et doit !) émettre une facture comportant toutes les mentions légales. Pour vous, client, c'est important, car s'il travaille au noir... et mal, vous n'aurez aucun recours.
 

5 - Il aime son métier


On ne devient pas biographe par hasard. Ce métier très particulier exige un profil particulier. Demandez-lui pourquoi il l'exerce, depuis quand, ce qui l'y a amené. A lui de vous convaincre, et pas avec des arguments de vendeur de voiture, mais avec son coeur. Avant de lui raconter votre histoire, qu'il vous raconte un peu la sienne !
 

6 - Il est conscient de son énorme responsabilité


L'idéal est que ce biographe ait reçu une formation dans le domaine social ou la psychologie, car en exerçant son métier avec vous, il deviendra parfois une sorte de confesseur, co-détenteur des secrets de famille. Lorsqu'une personne (âgée, notamment) évoque des moments difficiles, tels le décès d'un conjoint ou un de ces drames que la vie nous réserve, elle est fragilisée ; elle doit se sentir entendue et comprise.

Le biographe, même s'il n'est aucunement psychanalyste (ne mélangeons surtout pas les genres !) doit l'aider, par un comportement digne et compatissant, mais sobre, à évacuer cette douleur qui surgit du passé. Il doit aussi identifier clairement cette fragile limite pour ne pas empiéter sur le travail d'un « psy » et, éventuellement, être capable de vous renvoyer vers un professionnel de ce domaine. Sinon, il peut se mettre en danger, et vous avec.

Ce n'est absolument pas un exercice anodin que de se confier ainsi à quelqu'un ou de lui envoyer votre grand-père ou grand-mère. Alors, ne vous engagez pas avec quelqu'un au simple prétexte qu'il est le plus proche de chez vous ou le moins cher du fait qu'il exerce au noir et ne paye pas de charges. Sondez-le bien, avant tout. Faites-vous une idée claire de son expérience.
 

7 - Il travaille avant d'être payé


Soyons clair, car ce point est également crucial : un bon biographe ne peut pas vous proposer un forfait « clés en mains » pour votre livre puisque chaque vie, chaque personne est unique, différente de toutes les autres. Si vous désirez faire écrire un petit fascicule, trouveriez-vous normal de payer le même prix que pour une saga familiale en trois tomes ? Non, bien sûr ! Or, personne ne peut deviner combien de pages votre histoire représentera, puisque cela dépendra de ce que vous raconterez, avec ou sans détails, et aussi de la manière dont votre mémoire le restituera au fil des heures d'entretien. Même vous, le principal intéressé, vous ne pouvez pas l'évaluer. Moi non plus, alors que j'exerce à plein temps depuis 1997. Il faudrait être devin pour calculer à l'avance le nombre exact d'heures nécessaires à l'écriture de votre livre.

La seule chose que l'on puisse faire, c'est vous donner une idée du coût moyen : écrire une biographie familiale revient en général à 3500 €, mais cela peut descendre à 500 € pour un livret ou monter à 5000 € OU PLUS pour un gros livre. Ce n'est là qu'un élément statistique qui vous aidera à établir votre budget, pas un engagement, ni un devis ferme. NE PAYEZ RIEN D'AVANCE ! NE VERSEZ AUCUN FORFAIT D'AVANCE ! 

Le seul cas de figure où un paiement d'avance se justifie est lorsqu'un groupe de personnes (petits-enfants, enfants, amis...) se cotise pour offrir à un proche le livre de sa vie. Dans ce cas, le narrateur doit ignorer combien cela coûte, comme tout cadeau, et le groupe payera directement le biographe. Lequel sollicitera alors le versement d'une provision, renouvelable dès qu'elle est en passe de s'épuiser, ou carrément un forfait pour que ce soit réglé "une fois pour toutes". Ce qui est alors acceptable parce que c'est votre demande à VOUS, client ou groupe de clients se cotisant pour offrir notre intervention. Mais cela doit rester VOTRE choix, pas la seule option proposée.

Sinon, lorsque le narrateur est aussi le payeur, ce qui est généralement le cas, réglez les honoraires à la séance de travail : c'est-à-dire l'entretien suivi du temps d'écriture nécessaire. Avant la séance suivante, vous voyez les pages résultant du premier entretien, et ainsi de suite. Comme ça, si cela ne vous plaît pas, vous n'avez pas investi beaucoup d'argent et pouvez arrêter ce travail. 

Vous en avez le droit, légalement. AUCUNE OBLIGATION ne doit vous lier à ce biographe, aucun contrat ne doit vous "emprisonner", vous devez rester libre d'arrêter ce travail à tout moment si ce professionnel ne vous convient pas. C'est à lui, par ses compétences, de vous donner envie de continuer. C'est ainsi que je procède et je peux vous recommander plusieurs dizaines de confrères qui appliquent la même méthodologie, la même déontologie, réunis au sein du réseau amical des "Nègres pour inconnus". Il y en a sûrement un près de chez vous.
 

8 - Comparez les VRAIS prix et renoncez à l'I.A. !


Depuis peu, des filous prétendent être les moins chers du marché en annonçant facturer 15, 20 ou 30 € de l'heure, quand le tarif horaire normal, eu égard à nos charges sociales et fiscales, est de 70 €, comme pour les artisans (coiffeur, garagiste, carrossier, plombier...)

L'astuce de ces filous consiste à casser le prix horaire, à le descendre artificiellement, mais à facturer quatre ou cinq fois plus d'heures que moi. Ou ils annoncent un forfait de base apparemment pas cher incluant même quelques exemplaires d'un livre, mais avec à peine 4 ou 5 heures d'entretien, quand, statistiquement, il en faut plus d'une vingtaine pour collecter sérieusement la mémoire d'un narrateur.

Ce travail sera forcément bâclé. Vous ne rédigerez vos mémoires qu'une seule fois dans votre vie, elles incarneront votre image aux yeux de vos descendants, ne galvaudez pas cette démarche.

Quant aux sociétés qui font intervenir les robots de "l'intelligence artificielle" (I.A.) pour aider à rédiger vos mémoires, c'est une erreur grossière ! Raconter sa vie, c'est plonger au coeur de l'humain, donc exactement à l'opposé d'un robot qui ne saura pas interpréter une hésitation, un regard, une intonation, qui passera à côté des émotions ainsi exprimées et ne saura pas poser les questions nécessaires ou marquer un temps d'arrêt pour laisser au narrateur le temps de marquer dignement une pause parce qu'il vient d'évoquer un évènement difficile.
 

9 - Sa déontologie est claire


Travail de qualité et réalisé dans les temps, paiement du travail effectué et rien de plus (voir le point numéro 7), très grande discrétion garantie, respect des clauses légales concernant les droits d'auteur, dont vous devez être bien informés... voilà quelques aspects d'une déontologie mise en œuvre au quotidien par un bon professionnel.

Vous ne connaissez sans doute pas grand-chose dans ce domaine, et le monde de l'édition est plein de requins, alors ce biographe doit vous expliquer clairement comment cela fonctionne puis respecter tous ses engagements, sans laisser planer de zones d'ombre.
 

10 - Il n'est pas disponible demain pour un gros travail


Ce conseil peut vous surprendre mais sachez que nos meilleurs "commerciaux" sont nos clients satisfaits, qui nous envoient leurs amis en vantant nos mérites. De ce fait, nous avons du travail en permanence. Au moins un peu.

Un biographe sans travail, c'est suspect ! Bien sûr, on a le droit de débuter et de chercher ses premiers clients mais dans ce cas, vous avez le droit de le savoir et d'accepter ou pas "d'essuyer les plâtres". Et de négocier un tarif préférentiel puisque vous n'aurez pas la même qualité de travail qu'avec un professionnel expérimenté.


Envie d'écrire votre livre ?


Je suis considéré comme le plus expérimenté des biographes familiaux français, puisque, en ma qualité d'inventeur de ce métier, je suis le plus ancien en activité, exerçant depuis 26 ans à plein temps, et je serais heureux de travailler pour vous.

Toutefois, si vous ne pouvez pas venir en Bretagne Sud raconter votre vie, et que vous ne voulez pas ou ne pouvez pas non plus travailler à distance avec un logiciel de visioconférence comme Skype, n'hésitez pas à me contacter pour me demander conseil, afin que je vous aide à choisir un biographe familial honnête et professionnel plus proche que moi de votre domicile. Je le ferai bien volontiers, gratuitement et sans aucun engagement de votre part.

Juste par conviction, par passion pour notre beau métier, et afin de contribuer à éviter certaines dérives qu'hélas, j'observe fréquemment.

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